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Questions fréquentes

Avez-vous les permis pour construire et opérer ce projet de mine de terre rares située à 50km à l’est de Témiscaming?
Pour la composante fédérale, une description du projet a été fournie à l’Agence Canadienne d’Évaluation Environnementale.  En ce qui concerne le volet provincial, aucune demande de permis n’a été soumise à  jour, puisque certaines études doivent être complétées avant que cela puisse se faire.  Le processus d’obtention de permis au mieux, ne peut se terminer avant la fin 2014. 

Est-ce que ce projet de mine pourrait polluer ou endommager la rivière ou le lac Kipawa?
Il n’est aucunement question de mettre en danger ou de polluer la rivière ou le lac Kipawa. Personne ne veut cela. Si les études d’impact environnementales ou l’évaluation du projet par les instances gouvernementales démontrent qu’il y a un potentiel de pollution pour les eaux et  qui ne peut pas être gérer adéquatement, les permis pour l’exploitation du projet ne pourraient pas être octroyés.

Si vous obtenez vos permis et que la mine entre en opération et que même avec toutes les études faites, il s’avère qu’il y a trace de contamination que ce passe-t-il?
Si cela arrivait les opérations de la mine seraient suspendues et ne reprendraient pas avant que la situation soit réglée.

Comment peut-on savoir que le suivi environnemental sera fait rigoureusement durant l’opération?
Toute opération minière, de même que toute industrie en général maintenant, se doit de faire un suivi environnemental rigoureux.  Une équipe de techniciens spécialisés sera à plein temps affectée à cette tâche,  suivant un programme d’échantillonnage bien défini.  En plus, afin d’assurer un suivi adéquat, d’autres activités auront lieu, incluant la soumission d’états de comptes de façon régulière aux représentants de différents ministères. Si le suivi n’est pas fait rigoureusement selon les normes, cela mènerait à la suspension du droit d’opération.

Vous avez mentionné qu’un des objectifs est de recirculer 85% de l’eau utilisé dans le procédé d’usine.  Qu’arrive-t-il avec le 15% restant?  Est-il rejeté dans l’environnement?
En ce qui concerne l’industrie minière de nos jours, il y a des règles très strictes implantées au Canada. Par exemple, les autorités requièrent que les minières recirculent le maximum de leur eau de procédé. De plus, en ce qui concerne les eaux d’effluent final (soit le 15% dans le cas présent qui ne peut pas être recirculer et doit retourner à l’environnement) nous avons prévu des traitements d’eau dont le développement final se fera lors de la phase d’ingénierie de détails. Dans ce cas d’effluent final,  les autorités gouvernementales ont mis en place des règlements qui doivent assurer que toute eau qui est retournée à l’environnement ne contient aucun contaminant qui pourrait endommager l’environnement.

Étant donné que votre mine de Terres Rares serait la première au Canada, existent-ils des lois et normes en place pour votre projet?
Autant au provincial qu’au fédéral, les lois et règlements ont été conçus avec une flexibilité qui permet de s’adapter aux nouveaux projets en développement et à leurs conditions spécifiques.  De cette façon, les lois n’ont pas besoin d’être modifiées à chaque fois qu’une nouvelle installation s’installe.
 
Pour faire le suivi sur les eaux de surface, c’est une chose, puisque vous pouvez échantillonner assez facilement, mais qu’advient-il des eaux souterraines?  Comment peut-on en faire le suivi adéquatement?
Déjà des puits sont en places, et les eaux souterraines ont été échantillonnées afin d’en déterminer les caractéristiques naturellement présentes.  Si le projet se développe, d’autres puits seront ajoutés.  Un programme spécifique au suivi de la qualité des eaux souterraines sera aussi mis en place, et devra être en accord avec les autorités gouvernementales.

Est-ce que le projet a un potentiel de pollution pour l’air?
Comme toute mine à ciel ouvert, ou carrière en opération, il s’agit de contrôler les émissions de poussières liées aux déplacements des équipements mobiles, ainsi que les sautages dans la mine.  Pour les équipements mobiles, ou aux autres endroits où il y a possibilité qu’un nombre élevé de particules partent par le vent,  des agents de contrôle des poussières peuvent être utilisés.  Pour les sautages (pour le projet de mine Kipawa on parle d’en moyenne d’un sautage par semaine) la dispersion des poussières sera modélisée et sera soumise aux instances gouvernementales.   Finalement toute la ventilation de procédé de l’usine passe par des filtres et d’ailleurs les émissions pour les usines sont très clairement réglementées également.

Il y aura de la circulation de camions sur le chemin Maniwaki afin d’amener les produits chimiques et autres fournitures pour rencontrer les besoins de la mine et de l’usine en opération.  Que se passera-t-il s’il y avait un accident sur cette route?  Est-ce que les eaux environnantes seront contaminées?
Pour l’instant, en opération régulière, on parle d’une douzaine de camions par jour qui livreront des produits au site. Leur vitesse peut être contrôlée à 50km assez facilement maintenant par satellite.  De plus ce qui est important, est d’établir des plans d’intervention d’urgence en collaboration avec les autorités locales et gouvernementales, incluant former des équipes, qui seront dédiées à cette tâche, en cas de besoin.  Dans le cas d’un incident, le but est d’intervenir le plus rapidement possible afin de protéger les gens et l’environnement local immédiat. Tous les produits transportés peuvent être contenus de façon très locale, et peuvent être neutralisés rapidement, si les bons plans d’urgence sont en place. 

Combien d’emplois permanents seraient créés par le projet Kipawa?
En opération permanente, nous évaluons pour l’instant le nombre d’emplois à environ 230 personnes.  Cela entrainerait des retombés économiques d’environ 25 M$ par année et cela en salaire seulement.  Des fournisseurs de services locaux pourront également profités de retombés économiques reliés au projet.  Des résultats d’études sont disponibles sur demande concernant les retombés économiques potentiels du projet.

Qu’adviendra-t-il du projet à sa fermeture?  Est-ce que les tas de stériles et de résidus  vont créer des problèmes à long terme.  Est-ce que c’est encore les taxes des citoyens qui vont payer pour ce nettoyage?
Avant d’obtenir les permis pour opérer une mine, de nos jours,  il faut soumettre un plan de fermeture aux autorités gouvernementales.  Ce plan de fermeture est fait par des firmes externes qualifiées dans le domaine.  Une partie de ce plan de fermeture est une évaluation des coûts reliés à la fermeture et à la restauration des sites utilisés par l’exploitation minière.

Matamec s’est engagé à déposer en fiducie 100% du montant de restauration et cela au début du développement du projet, si celui-ci obtient les permis d’exploitation requis.  Les montants en fiducie sont ensuite sous l’autorité du Ministère des Ressources Naturelles.  Ceci garantit que les montants seront là même advenant un cas de faillite. De plus, Matamec entend bien effectuer de la restauration progressive.  Ceci veut dire, qu’à mesure que des secteurs ne font plus partie de l’opération, ces derniers seront restaurés et re-végétés pendant l’opération, afin de minimiser l’emprunte environnementale.  En plus, ceci aide à confirmer que le programme de restauration fonctionne bien.

Par des observations sur internet ou autres on peut facilement voir qu’il y eu de mauvaises expériences et pratiques dans différentes industries et mines au niveau mondial, pourquoi seriez-vous différents ou meilleur aujourd’hui?
Les choses ont évoluées beaucoup durant les dernières 15 à 20 années.  L’industrie minière a connu des défis et plusieurs leçons ont été apprises des expériences antérieures d’ici et d’ailleurs.  Heureusement maintenant grâce à l’évolution des consciences corporatives et collectives nous avons des industries qui opèrent maintenant avec des normes plus élevés et strictes qui leur sont imposées.

Quant aux mines de terre rares ailleurs dans le monde cela ne peut être une référence car souvent elles ont été opérées sans trop de réglementations et souvent sans trop de considérations environnementales.  En plus, ces mines ont des minerais différents de celui présent au projet Kipawa.
Matamec est commis à utiliser les leçons apprises ailleurs afin de s’assurer que le projet Kipawa respecte l’environnement et la sécurité des gens avec qui nous vivons et travaillons. 

En général les mines sont là en premier pour faire des profits et ne s’occupe pas trop du milieu environnant.  N’est pas le cas de Matamec?
En ce qui a trait aux profits il n’y a rien à cacher et bien sûr le projet Kipawa doit être profitable pour convaincre les investisseurs et cela comme toutes entreprises dans notre société.  Cependant, oui un profit, mais pas au détriment du milieu et du respect de l’environnement.

Questions posées par les utilisateurs de médias sociaux:

Est-ce qu'on inclut les emplois qui vont être crées à la fin quand il va falloir nettoyer et tout décontaminer?

Dans un premier temps nous devons vous informer qu’il est interdit de par la Loi sur la qualité de l’environnement de contaminer les lieux lors des opérations. Le Règlement des matières dangereuses (art. 8 et 9) stipule que tout déversement accidentelle doit être récupéré immédiatement suite à l’incident et déclaré au Ministère du Développement durable de l’Environnement, de la Faune et des Parcs. Notez par contre qu’une caractérisation des sols est nécessaire de par la Loi pour bien démontrer et prouver qu’aucune contamination n’est présente à la fin de la vie de la mine et doit être présenté au MDDEFP (Réf. Directive 019).
 
Matamec procédera à une restauration progressive du site minier, donc lors des opérations les employés de la mine seront alors les travailleurs impliqués. Pour la conclusion de la restauration suite à la fermeture qui consiste au démantèlement des infrastructures et à la végétalisation des endroits dénudés d’arbre et de végétaux, certains travailleurs, consultants et entrepreneurs supplémentaires devront être embauchés.